Annexe 7

L’indéfini chez Chirac

Construire, créer, plutôt que rénover, transformer, refonder…

Vous m'avez élu, en mai dernier, pour que nous construisions ensemble une nouvelle France, une France juste, unie, respectueuse de notre pacte républicain. Une France telle que vous et moi la voulons. (1995).

Je souhaite une communauté renforcée, plus fraternelle pour que chacun puisse aborder cette année nouvelle avec espoir et confiance. (1995).

C’est ainsi que je vois la France. Une France qui regarde en face son passé, les heures sombres comme les heures glorieuses. Une France fidèle à son histoire, à ses valeurs, et décidée à les défendre. Une nation qui entre dans l'avenir avec confiance, parce qu'elle a choisi le progrès et la solidarité. (1995)

Nous construisons une France vivante et forte, capable de créer plus d'activité et plus d'emplois. (1996)

Nous voulons construire une France accueillante, et surtout plus accueillante pour les jeunes. (1996)

Nous voulons aussi construire une France apaisée, capable de faire reculer toutes les violences. (1996)

Nous devons construire une société où l'on se parle. (1996)

Une France apaisée, c'est une France qui dialogue. (1996)

Je souhaite une France rassemblée, accordée, dont les citoyens vivent en bonne intelligence. (1997)

Cela veut dire, d'abord, une France rassurée. Il y a chez nous trop de violence, trop d'insécurité, dans les écoles, dans les transports, dans les rues. (1997)

Une France rassemblée, c'est une France fière de ses valeurs. La dignité des hommes et des femmes, bien sûr, la protection des enfants, mais aussi la laïcité et l'intégration. (1997)

Enfin une France rassemblée, c'est une France qui se parle, qui sait écouter, qui sait pratiquer l'échange et le dialogue, qui sait anticiper les évolutions nécessaires et les conduire dans la concertation. (1997)

Mon deuxième voeu, c'est une France qui a davantage foi en elle-même. (1997)

C’est ainsi que nous inventerons une nouvelle solidarité, une solidarité responsable pour ramener vers l'emploi ceux qui en sont exclus, parfois depuis longtemps. (1998)

Nous avons choisi ensemble de faire grandir la France dans l'Europe. Une Europe qui nous garantit la paix. Une Europe qui nous permet de peser davantage dans le monde. (1999)

Nous avons choisi aussi de prendre part à la mondialisation, d'en prendre toute notre part. Mais une mondialisation maîtrisée, organisée, respectueuse de l'environnement, capable de prendre en compte les aspirations des hommes et capable de faire reculer la pauvreté. (1999)

L’exigence de solidarité. Une solidarité plus responsable où chacun s'efforcerait de prendre sa part du contrat. (1999)

La France sera ce que nous voudrons qu'elle soit. Une nation unie, vivante, solidaire, ouverte, qui n'accepte aucune fatalité, car, dans un monde où rien n'est figé, l'avenir dépend de nous. L’avenir dépend de notre capacité à construire, à créer, à rêver ensemble les voies de l'aventure humaine. (1999)

Si nous voulons construire une citoyenneté européenne, garante de la paix et de la démocratie sur notre continent. (2000)

2000 : une année utile….

Et c'est aussi une nouvelle façon d'être en Europe, de vivre l'Europe, une Europe du quotidien qui doit devenir pleinement celle des citoyens. (2001)

Une France plus forte. Mais il [l’euro] doit être avant tout un instrument au service de l'Europe des hommes que nous construisons. (2001)

Cela suppose une société qui valorise tout à la fois le mérite, l'énergie, les talents, la générosité. (2001)

Il est en charge i de la solidarité, une solidarité vigilante qui ne doit oublier personne. (2001)

contact : Jean-Marc Leblanc