Cette représentation repose sur une classification ascendante hiérarchique[1] prenant en entrée les données produites par les différents calculs de distance lexicale (sur V) ou intertextuelle (sur N). Les éléments les plus proches sont groupés deux à deux puis s’agrègent progressivement en blocs plus larges, jusqu’à épuisement des itérations. Ces dendrogrammes apportent un complément à l’analyse factorielle mais aussi aux représentations radiales en ce sens que les noeuds indiquent clairement les imbrications et les étapes de regroupement des textes. On parle de classification hiérarchique en ce sens que chaque classe d’une partition est incluse dans la suivante.
[1] : Pour de plus amples approfondissement sur ces méthodes on consultera (Bouroche, Saporta, 1980), (Lebart, Salem, 1994, p.111) ; (Habert, Nazarenko, Salem, 1997 p.198).