Par F. Tahi
Une étudiante aux accents anglo-saxons
Les langues étrangères ont toujours résonné dans la vie de cette jeune fille de 23 ans. Au lycée déjà, Isabelle en étudiait quatre – l’anglais, l’allemand, l’espagnol et le grec ancien – alors qu’un lycéen lambda n’en étudiait que deux. Alors après avoir obtenu son baccalauréat littéraire, elle s’est tout naturellement dirigée vers une licence L.E.A (Langues Etrangères Appliquées), formation pluridisciplinaire mêlant anglais et allemand. Qui dit langues étrangères, dit international. De ce fait, quand l’occasion d’étudier une année en Allemagne s’est présentée à elle, elle n’a pas hésité pas une seconde. C’est ainsi qu’elle se retrouve en immersion à l’université de Saarbrücken, dans le cadre du programme Erasmus. Une année à la découverte de l’Allemagne, au contact d’étudiants allemands mais aussi d’étudiants venus d’autres pays européens (Grèce, Italie, Pologne entre autres). Une expérience « enrichissante sur le plan linguistique et culturel ». Cependant, bien qu’elle aime découvrir du pays, Isabelle ne s’imagine pas travailler et s’établir ailleurs qu’en France. L’international oui, mais au sein des frontières de l’Hexagone.
Bien qu’elle n’ait pas forcement le sens de l’orientation – elle avoue clairement se perdre à chaque fois qu’elle se rend dans un nouvel endroit- cette jeune étudiante de 23 ans sait où elle va. Sa vocation? La traduction. Très tôt déjà, elle savait qu’elle voudrait travailler dans ce secteur. Un stage de fin d’études au sein d’un cabinet de traduction lui permet de peaufiner son projet professionnel et de se rendre compte qu’elle ne veut pas uniquement traduire. « La traduction seule ne me « suffisait » pas et je souhaite également produire des textes, sans dépendre d’un auteur » explique-t-elle. C’est pourquoi, après avoir jonglé avec les mots et les langues sur les bancs de la Sorbonne, le temps d’un Master de traduction, la voici à l’UPEC (Université Paris Est Créteil)! Plus particulièrement, au sein du Master 2 professionnel Métiers de la Rédaction et de la Traduction, une formation qui s’inscrit dans la continuité de ses études et qui lui permet de « perfectionner (son) anglais et d’apprendre à rédiger différents types de textes».
Dans un petit coin de sa tête, Isabelle se rêve traductrice à l’O.N.U (Organisation des Nations Unies), cette institution internationale qu’elle considère comme étant « le top de la traduction », mais avant ça elle avoue qu’il lui « faudra acquérir beaucoup d’expérience ». En attendant, elle aimerait travailler dans le secteur de la communication au sein d’une entreprise internationale.
Comme tous les digital natives (personnes ayant grandi dans un environnement numérique), Isabelle a toujours son netbook à proximité. Elle ne fait pas grand-chose sans d’ailleurs, que ce soit en cours ou chez elle. Bien ancrée dans son époque, elle avoue pourtant être parfois « vieille école ». Elle aime, par exemple, rédiger ses lettres au stylo plume. Ses lettres de vacances, plus particulièrement, loin de la technologie. Pour se « déconnecter » et se changer les idées, Isabelle estime qu’il n’y a « rien de mieux » que lire ou visionner des séries. Mais pas n’importe lesquelles, celles qui tournent autour de l’univers surnaturel, imaginaire. Car oui, derrière ces airs de jeune étudiante flegmatique, se cache un petit grain de folie, ou plutôt fantastique dirais-je. D’ailleurs, elle aimerait bien d’ailleurs rencontrer un membre du casting de la série fantasy américaine Game of Thrones (Le Trône de Fer, en français) afin d’en savoir plus sur la prochaine saison. En attendant, à défaut de pouvoir se téléporter, elle s’imaginerait bien magicienne, afin de pouvoir jouer des mauvais tours à ses amis… et ses ennemis. Gare à vous !