Portrait – Autour d’un bon chocolat chaud avec Jennyfer

Par E. Legendre

Une bonne dose de volonté et une pointe de maladresse, le tout enveloppé d’un nuage de légèreté : portrait d’une étudiante au goût du jour

Jennyfer est étudiante à l’UPEC et passionnée par les langues.  Comme beaucoup d’étudiants en lettres, les mathématiques ne sont pas vraiment sa tasse de thé… « Je n’aime pas les chiffres et mon cerveau bloque à la moindre équation… même quand il n’y a qu’un seul x à trouver, c’est pour dire ! » C’est donc vers une licence en Langues Etrangères Appliquées (LEA) qu’elle s’est dirigée. Grâce à sa maîtrise de l’anglais, l’espagnol et l’allemand, elle a pu intégrer un master en management international. Quand elle s’est aperçue que l’édition et la rédaction lui correspondaient plus que le commerce international, Jennyfer a décidé de tenter sa chance dans le master pro Métiers de la Rédaction-Traduction et de se consacrer principalement à l’espagnol. Les perspectives de débouchés du M2 lui ont vraiment plu et font écho à ses ambitions : «  j’aime particulièrement les réseaux sociaux et j’aimerais beaucoup devenir Chef de projet Web éditorial ou Community manager ». Même si, dans une autre vie, elle rêverait d’être maquilleuse professionnelle, à 22 ans, elle sait garder les pieds sur terre.

Comme beaucoup de personnes de sa génération, Jennyfer ne passe pas une journée sans musique, smartphone ou ordinateur. Elle a d’ailleurs très vite laissé tomber le stylo bille au profit du clavier ! Une bonne chose, puisqu’en master MRT, il faut de préférence avoir un d’intérêt pour les nouvelles technologies. Mais la jeune étudiante sait tout de même revenir à la source de temps en temps : le livre ! Le dernier roman qu’elle a lu s’appelle 999 ans de serial killers, de Stéphane Bourgoin : « il est très noir et gore mais vraiment bien écrit. Après, quand il faut se coucher, on vérifie quand même si personne ne se cache derrière notre rideau et on devient parano au moindre bruit… ». Il faut croire que Jennyfer a un penchant pour les histoires qui font « peur » : fan de Twilight dans sa jeunesse, elle a même acheté le film en DVD. En amoureuse du chocolat, on l’imagine déguster un bon chocolat liégeois, son dessert préféré, devant ces aventures de vampires.

En revanche, s’il y a une chose qui ne fait pas peur à Jennyfer, c’est le travail. Parallèlement à ses études, elle occupe un poste d’employée administrative dans un cabinet médical « afin d’être indépendante financièrement ». Elle a aussi effectué plusieurs stages en milieu professionnel. Celui qui l’a le plus marquée s’est déroulé à l’Institut de Formation du Crédit Agricole Mutuel. Jennyfer a été enchantée par l’expérience : « Ma principale mission était de rédiger les premiers jets qui serviraient à écrire un livre historique sur les quarante ans de l’organisme. Cette expérience a été très enrichissante, surtout sur le plan humain : pour recueillir les expériences des retraités de l’IFCAM, j’ai eu l’occasion d’aller à leur rencontre. » Elle accorde donc beaucoup d’importance au relationnel et a su mettre à profit cet aspect de sa personnalité dès son premier jour à l’UPEC en s’empressant de discuter avec les filles de la promo pour faire leur connaissance. C’est sans doute grâce à son humour ravageur qu’elle a su attirer la sympathie de ses camarades : « Vous ne devez pas connaître la blague de la chaise… elle est pliante ! ».

Pour compenser avec son côté légèrement Susan Mayer de Desperate Housewives (Jennyfer se dit « maladroite et gaffeuse »), l’étudiante est très organisée dans son travail et motivée : « Je pense que pour réussir à la fac, il faut être un minimum organisé. … Et si ce qu’on fait nous intéresse et que l’on s’investit, il n’y a pas de raison que ça ne marche pas ! ». Pleine d’ambition, Jennyfer est enchantée par les perspectives de débouchés du M2 MRT et fait confiance à ses professeurs. Elle a su prendre son futur en main et se dessine un avenir à son image.

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