Par J. Lavail et E. Legendre
Eugénie vient de rejoindre le Master 2 professionnel Métiers de la Rédaction et de la Traduction » en septembre 2013. Elle nous raconte son parcours dans l’enseignement supérieur et nous livre ses premières impressions.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis Eugénie, étudiante en Master 2 Rédaction-Traduction à l’UPEC, et j’ai 23 ans. Je vis à Paris depuis quelques mois et l’énergie qui se dégage de cette ville me fascine ! Je mène une vie bien remplie entre les cours, le travail personnel et professionnel, le sport et les sorties.
Pouvez-vous raconter votre parcours dans l’enseignement supérieur ?
Après mon bac, en 2008, je me suis naturellement inscrite en licence d’anglais à l’université de Caen. J’y ai passé les deux premières années de licence puis j’ai effectué ma troisième à l’université de Birmingham, en Angleterre, où je suis restée pendant 10 mois. À mon retour en France, je suis allée m’installer à Lille pour commencer un master spécialisé dans la traduction. J’ai ensuite effectué un stage de six mois dans une agence de traduction située en région parisienne.
Pourquoi avoir choisi l’UPEC et le Master pro Rédaction-Traduction ?
J’ai pu me rendre compte pendant mon année de M2 à Lille et aussi pendant mon stage que je n’étais pas tout à fait prête à faire de la traduction mon activité principale. Comme le métier de traducteur s’exerce principalement chez soi, je préférais compléter ma formation en l’axant plus sur la communication. J’ai besoin d’avoir des contacts avec l’extérieur, de rencontrer des gens, de bouger ! Et dans le Master MRT, le pôle rédaction offre ce contact avec l’extérieur dont j’ai vraiment besoin. La communication, globalement, c’est être l’intermédiaire entre deux interlocuteurs : on a donc un rôle clé !
Avez-vous déjà une expérience professionnelle ?
J’ai effectué un stage dans une agence de traduction et ça m’a permis d’avoir une bonne notion du monde de la traduction et aussi de la vie d’un traducteur. En tant qu’assistante chef de projet, on gère de loin les traductions. On prend aussi contact avec les clients et les traducteurs, par e-mail ou par téléphone. C’est une facette du métier que j’ai adoré mettre en pratique et qui m’a convaincue de me diriger vers un métier où la communication est au cœur du quotidien.
Quels sont vos projets après le Master pro Rédaction-Traduction ?
J’espère trouver un poste d’assistante de communication. Après quelques années, ça me plairait beaucoup de devenir responsable de communication, de relations presse ou attachée de presse. Dans l’idéal, c’est un poste dans la culture ou dans l’industrie cosmétique que j’aimerais vraiment. L’avantage, c’est que le milieu de la communication est assez vaste et divers.
Pouvez-vous décrire une première semaine passée dans le Master pro ?
Dès la première semaine, on a déjà une idée assez précise de ce que va être notre année. Au niveau quantité de travail, on s’attend à ce que ce soit assez important mais étant donné que l’année est courte, il vaut mieux se mettre au travail d’entrée de jeu ! Et après tout, il n’y a qu’en pratiquant beaucoup que nos compétences s’améliorent, et nos chances de réussite professionnelle avec ! Les heures de cours sont réparties sur le lundi, le jeudi et le vendredi, ce qui nous laisse suffisamment de temps de travailler chez nous. La formation est répartie équitablement entre la rédaction et la traduction, fidèlement à son intitulé et le contenu des cours semble vraiment enrichissant ! Comme notre promo est constituée de onze étudiantes, on apprend vite à se connaître, et ça permettra également d’assurer un suivi plus personnalisé venant des professeurs. Je pense que ce petit effectif est vraiment un avantage : on sera plus solidaires et plus à l’aise. Je suis donc très enthousiaste en ce qui concerne ce master, ça semble être ce que j’attendais, c’est parfait !
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants de l’UPEC ?
Pour ce Master ? D’abord, je pense qu’il faut être sûr de vouloir se diriger vers la communication/rédaction ou la traduction. Ensuite, comme c’est un master professionnel, il faut savoir s’organiser, s’impliquer beaucoup dans le travail et garder en tête l’objectif de la fin d’année : trouver un stage dans lequel on pourra s’épanouir et autour duquel on pourra produire deux écrits (le mémoire et le rapport de stage). Plus vite on a un projet professionnel bien défini en tête, mieux c’est : c’est à partir de là qu’on va axer ses recherches de stage. Et pour finir, j’ai envie de dire qu’il faut aimer ce que l’on fait, être passionné. C’est important dans toute formation professionnelle puisque l’on choisit un métier pour la vie. Et quand on aime ce qu’on fait, on a plus de chance d’être meilleur !