« J’adore écrire sur la mode féminine, c’est vraiment créatif »

Le sourire aux lèvres, Sarra, une ancienne étudiante du master, nous parle de son stage. De nature curieuse, elle s’intéresse autant à la mode qu’au tennis qu’elle pratique depuis ses 14 ans. Après ses études de traduction en Algérie et en France, elle rejoint cette formation et prend goût à la rédaction, au point de vouloir en faire son métier. Son expérience en tant que stagiaire chez Monsieur Chaussure lui a permis de former un projet d’avenir concret.

Par Estelle Borie et Nahar Al Saadi

Models 1, Crédits Photos: Emilie Née

Models 1, Crédits Photos: Emilie Née

Pourrais-tu nous raconter ta première et dernière journée de stage ?

Le premier jour, j’ai regardé le catalogue de Monsieur Chaussure et j’ai pris le temps de découvrir un peu comment ça se passait. J’ai visité les différents départements parce que l’établissement est sur deux étages, et j’ai fait le tour d’un entrepôt. Le dernier jour, j’avais beaucoup de tâches à terminer. Il fallait rédiger les articles à l’avance. Donc j’ai plus travaillé le dernier jour que le premier jour [rires].

J’ai l’impression qu’on t’a donné des tâches assez diverses : est-ce qu’il est possible de nous les décrire plus en détail ?

Il y en a quand même pas mal [rires]. J’ai rédigé des fiches produit. Par exemple, j’étais chargée du catalogue sur les chaussettes. Le directeur a commandé une palette avec plusieurs couleurs, et il fallait absolument écrire une fiche produit par chaussette et par couleur sans produire de doublons. Donc, quand j’écrivais « chaussette verte » et « chaussette rose », ce n’est pas seulement la couleur qui devait changer. Avec 52 paires différentes, il fallait être créatif, et surtout, faire attention à ne pas répéter deux fois le même mot au risque d’être sanctionné par Google.

Quels sont les outils que tu as utilisés pendant ton stage ? As-tu utilisé des outils de référencements (AdWords pour les doublons par exemple) ?

Oui, pour le référencement des mots sur Google, j’étais obligée d’utiliser AdWords. On a sélectionné le Royaume-Unis quand on a lancé le site en anglais. Donc quand Monsieur Chaussure a sorti des mi-bas, pour les traduire en fiches produits, il fallait voir quels étaient les mots les plus utilisés en Angleterre. Il y avait le « upper socks » et le « knee high socks ». On a écrit les fiches produits avec le mot qui était le mieux référencé sur Google, et c’était « knee high socks ».

As-tu eu du travail à réaliser en équipe ?

Oui, le travail d’équipe se retrouvait aussi bien avec la traduction que la rédaction, comme c’est moi qui traduisait tous les autres articles. Donc à chaque fois que quelqu’un écrivait quelque chose sur les réseaux sociaux, on me l’envoyait pour que je le traduise. On relisait aussi nos articles entre nous. C’était à ce moment-là je l’envoyais à une autre stagiaire qui s’occupait de la mise en page, etc. et on le publiait tous les mardis.

Quelles qualités as-tu le plus travaillées pendant ton stage ?

Je dirais la rédaction, c’est plus créatif. La traduction était valorisée dans mes anciens masters mais pas la rédaction. J’ai eu l’opportunité d’écrire un peu et je sais que mes contenus sont maintenant quelque part. Pour la rubrique « femme » on peut dire que c’était moi qui écrivais tous les articles parce que j’adore la mode féminine ! [rires] Chaque semaine il fallait sortir un article, et on choisissait une thématique selon ce qui était « d’actu’ ». Ensuite, je dirais que j’ai travaillé le référencement. Je ne savais pas ce qu’était AdWords par exemple. J’ai aussi appris des choses par rapport à la gestion du site internet avec le back office.

Tu as une formation qui favorise la traduction, pourtant, on a l’impression que la rédaction a éveillé quelque chose pour ton futur projet professionnel. As-tu abandonné toute idée de carrière dans la traduction ?

Je me suis dit que je me donnais deux mois pour réfléchir à cette question, mais là quand même deux mois sont passés [rires]. Initialement, je ne pensais pas que le statut d’auto-entrepreneur pouvait m’intéresser. J’ai appris qu’on pouvait travailler en tant que traducteur indépendant et être salarié, ce que je trouve cool. En ce moment, l’idée de lancer mon blog me traverse l’esprit, surtout que je le rédigerais en plusieurs langues alors si je devais continuer dans la rédaction, ce serait pour écrire ce genre de choses. Je pense que j’aimerais travailler dans la traduction et la rédaction à l’avenir. Je suis vraiment ouverte à tout, je n’exige pas que ce soit forcément axé sur la mode féminine, mais c’est vrai que c’est ce qui me passionne le plus aujourd’hui.

Forte de son expérience de stage et de centres d’intérêts très variés, Sarra peut envisager l’avenir sereinement : elle ne devrait pas avoir de difficulté à trouver un emploi stimulant !

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